Den 30. Juni 1845 huet hie säi Geschäft dem Victor Bück iwwerlooss, warscheinlech fir sech ganz senger neier Tätegkeet als Industriellen ze widmen. Hien hat nämlech virdrun der Famill Eydt e Stéck Land op der Polvermillen ofkaaft, dat nieft hirer Millen louch. Op dem Terrain huet hien am Mee 1840 ugefaangen eng Kottengsspënnerei ze bauen. De Jean-François Eydt, deen deemools Architekt vun der Stad Lëtzebuerg war, huet och d'Pläng fir dem Kuborn seng Spënnerei gezeechent. 1843 huet de Kuborn dem Eydt d'Millen ofkaaft, well dee Sue gebraucht huet fir d'Dott vu senge Schwësteren ze bezuelen.
Nouveau système de métiers circulaires à tricoter en tous genres, en mailles entièrement nouvelles, dites mailles chevelées, mailles croisées, et mailles à noeud
Nous venons vous prier de nous octroyer pour la première introduction dans le Zollverein de ces métiers, que nous avons déjà mis en activité dans nos ateliers de Pulvermühlen, un brevet d'introduction de cinq années.
Schleifmühl, le 26 septembre 1855.
Monsieur l’Administrateur général,
Nous avons été informés que Monsieur Kuborn, pour compte de MM Kuborn & Cie en liquidation, à Pulvermühl, a demandé au Gouvernement le privilège d'un brevet d'importation pour un des métiers circulaires à brocher pour faire des écharpes, exposés au Salon de l'industrie à Paris.
Par l'annonce affiche ci-jointe, vous pourrez facilement vous convaincre du mérite à accorder à l'importation d'une machine connue et offerte en vente à qui veut, dans un pays dans les limites nous touchent et qui d’un autre côté de nos frontières peut se __?__ dans la même condition qu'en France.
Nous concevrions (??) la demande de l'inventeur d'un perfectionnement, afin de se garantir de la contrefaçon, mais alors, le privilège concédé comprend l'obligation de céder, moyennant le prix indiqué par le privilégié à toute industrie ou agricole (??) l'objet breveté.
Mais Monsieur Kuborn, ni sa société ne sont mécaniciens, il ne peut donc s'agir pour les pétitionnaires que d'obtenir les moyens d'empêcher les concurrents de faire emploi d'une machine, sans aucune importance d'ailleurs, mais qu'ils voudraient se réserver exclusivement quoi qu'à quelques pas de nous, elle soit à la disposition de tout amateur.
Le Gouvernement mieux éclairé sur le mérite du privilège demandé, ne l’accordera pas, nous en avons la persuasion.
Nous avons l'honneur d'être bien respectueusement, Monsieur l'administrateur général, vos très humbles serviteurs.
Godchaux frères.
The Government’s response read as follows:
À MM Godchaux frères, fabricant de draps à Schleifmühl,
Pour que votre lettre du 26 septembre dernier, concernant le brevet d'importation demandé par MM Kuborn & Cie, puisse recevoir une suite officielle, il est indispensable qu'elle soit présentée en forme de pétition, c'est-à-dire sur papier timbré. Veuillez en conséquence, Messieurs, vous conformer sous ce rapport à notre législation sur les timbres, à moins que vous ne préféreriez présenter verbalement vos observations à la Chambre de commerce, qui est chargée de l'instruction de la demande de MM Kuborn & Cie. En qualité de membre de la Chambre de commerce, Monsieur Godchaux a le moyen de faire valoir vos objections contre la concession demandée.
J'ai l'honneur de vous renvoyer la pièce annexée à votre demande précitée.
L’Administrateur général des finances.
Il résulte, de notre examen, d'abord que la description est conforme aux plans, que ce nouveau métier diffère entièrement des dispositions prises dans ceux des métiers qui fonctionnent dans notre pays. Qu'il est dès lors avantageux de voir introduire cette invention brevetée à l'étranger, et dont Monsieur Kuborn est devenu possesseur, d'accord avec l'inventeur Poivret de Troyes.
Comme Monsieur Kuborn est parfaitement en règle sur les dispositions relatives au brevet d'importation, il y a lieu de lui accorder le brevet d'importation demandé pour la durée du brevet d'invention accordé en France.
The Chambre de commerce met a first time to consider GODCHAUX’s objections but adjourned the decision to a later date. At the first meeting GODCHAUX pleaded for a kind of compulsory license requirement to be attached to the patent. Since KUBORN was en liquidation he was not going to use the patent and should therefore be forced to grant licences against payment of an adequate fee.
Attendu que la loi du 25 janvier 1817 ne contient pas la restriction demandée par Monsieur Godchaux, la Chambre a résolu à l'unanimité des voix des membres présents, d'appuyer de son avis favorable la demande de la maison Kuborn.
Métiers circulaires à tricot à mailles entièrement nouvelles
In 1862 KUBORN put up for sale his factory in Pulvermühl.
Jean Pierre KUBORN died at the age of 76, on 19 January 1872, very soon followed by his wife Anne Marie RINCK who died on 28 January 1872.
Personal note
______________________________________
[2] Wikipedia
[4] FR patent No 20,176
[5] Eydt had sold Kuborn the Pulvermühl grounds in 1843
[6] CSV Diekirch, Op de Punkt 2020/03 (« SVQ_157 Politischer Mord in Diekirch »)
(12/02/2021)