21 - François SEYWERT(1790 - 1864) [1]

SEYWERT (also spelled SEYVERT or SEIVERT) was born in Grevenmacher on 30 May 1790, as son of an aubergiste. In 1817 he married Lucie HATTO, daughter of a jardinier in Luxembourg-city.

The couple set up home, first in 2 rue de la Porte Neuve and then moved on to 353 rue de la Boucherie, followed by 268 Marché aux Herbes and in 1827 the family finally moved to 145 Grand’rue. 

SEYWERT was a ferblantier and on 27 March 1843 he applied for a brevet de perfectionnement under the title of:

Perfectionnement du calorifère

SEYWERT wrote to Sa Majesté le Roi:

Sire,

François Seywert, marchand ferblantier à Luxembourg, a l'honneur d'exposer à Votre Majesté, qu'il a introduit dans ce pays, un calorifère, auquel il a donné un notable perfectionnement. Ce calorifère est décrit dans la planche lithographiée dont deux exemplaires sont ci-joints. 

L'amélioration donnée par lui à cet ustensile de chauffage n'est pas un simple changement dans la construction de la machine mais à l'aménagement de l'intérieur, tel que non seulement la forme n'est plus la même mais, encore et surtout, qu'il en résulte une économie considérable de combustible. 

En effet, au moyen de quelques gâteaux de coke ce fourneau peut être chauffé toute une journée. Il n'occasionne aucune fumée. Il peut être placé commodément partout. Son principal avantage est néanmoins dans la minime quantité de matière qu'il consomme, et il est sous ce rapport, d'une utilité précieuse pour les ménages. 

Ce perfectionnement, Sire, autorise le soussigné à espérer que Votre Majesté daignera lui accorder un brevet, qui lui permettra de retirer le profit qui, de droit et de justice, revient à toute auteur d'une amélioration à une invention existante.

Le soussigné, Sire, supplie Votre Majesté de daigner lui accorder ce brevet gratuitement. Il fonde cette demande sur sa position de père d'une nombreuse famille dont il est l’unique soutien, et sur ce que l'introduction de l'éclairage au gaz dans la ville de Luxembourg est le fruit de ses efforts, de ses travaux actifs et de ses sacrifices. Il ose espérer que le rôle infatigable qu'il déploie pour favoriser ce mode d'éclairage, sera devant Votre royale Munificence pris en considération et lui vaudra l'exemption des droits du Brevet de perfectionnement qu'il sollicite,

De Votre Majesté, Sire, Le très humble et très fidèle serviteur et sujet

F. Seywert

The patent description provides the technical details of the invention:

L'air de la pièce où le calorifère est placé, entre par l'ouverture B1, vient s’échauffer sur la plaque C, posée au-dessus du foyer, et sort par l'ouverture D, à 80 degrés de chaleur. La fumée passe par le prolongement de la plaque C, qui est percée de trous et se rend par le serpentin E dans la buse F, par laquelle elle monte dans la cheminée.

Par le perfectionnement l’on a placé un conduit en fonte B2, au milieu du foyer A, ce conduit reçoit également l'air de la chambre, lequel sort par l'ouverture D à 110 degrés de chaleur, avec la même quantité de combustible. 

Pour chauffer une chambre de 124 m³ pendant 12 heures, le combustible ne consiste qu’en 5 kg de coke, dont le prix est d'environ 20 centimes.

The documents filed by SEYWERT were forwarded to La Haye and examined by Conseiller LIPKENS who wrote:

J'ai l'honneur de vous faire le renvoi des pièces ci-jointes …, et de vous informer que je suis d'avis, que ce brevet peut être accordé vu que l'objet pour lequel il est demandé n'a pas encore été publié par la voie de l’impression; toutefois, comme, ce que le sieur Seywert ajoute à l'invention primitive, n'est qu'un perfectionnement de peu de valeur, je ne vois aucun motif pour qu'il soit dispensé du paiement des droits.

The Chancelier d’Etat par interim BLOCHAUSEN wrote back on 22 May 1843:

J'ai l'honneur de vous transmettre sous ce pli une expédition de l'arrêté de Sa Majesté du 21 de ce mois, … qui accorde un brevet de perfectionnement de dix années pour le calorifère au sieur François Seywert, ferblantier à Luxembourg. 

Sa Majesté a daigné fixer les droits à payer de ce chef, par le sieur Seywert, à la somme de 40 florins (fls. 40).

The patent thus received a grant date of 21 May 1843 and SEYWERT paid the grant fees of 40 florins. 

In 1846 SEYWERT placed an advertisement in a local paper for fourneaux but placed the emphasis on an invention made by Jean-Baptiste PALTZER (see No 25). SEYWERT took the view that the grant of the calorifère patent of 1843 allowed him to add the title of breveté par Sa Majesté le Grand-Duc to his name.


SEYWERT, the citizen

SEYWERT - as mentioned by himself in the cover letter to his patent application - besides running his business of ferblantier, associated in 1840 with Jean-Joseph HAUTCOURT to set up a gas factory in the rue du Saint Esprit in Luxembourg city [2]. The company was called SEYWERT & Cie and was later joined by Pierre Antoine PESCATORE. The latter, however, died in 1844 and the company was dissolved in1846.

In the wake of this forced dissolution of the gaz company, SEYWERT became insolvent and in 1848 was declared bankrupt. His house on 145 Grand’rue and the contents of the house were put up for auction in June of 1849.

Jean-François SEYWERT, his oldest son, ferblantier like his father, presumably worked in his father’s business since he set up his own business at the time of his father’s bankruptcy. The location for the new venture was “près le Puits Rouge”. 

Jean-François was more a lampiste than a ferblantier and designed and built lighting equipment. He took part in the 1852 Exposition de l'Industrie et des Arts in the city of Luxembourg where his exhibits were described by the press in the following terms [3]:

Les lustres que M.Seywert, fils, a établis au Cercle musical et ceux qu'il expose, ne manquent pas d'une élégante simplicité. Encore une conquête sur l’étranger. 

Jean-François married Magdalena MICHAËLIS in 1853 and moved his business to the rue de la Boucherie [4]. He died on 13 February 1869, at the age of 49; his wife had 7 children between 1854 and 1863, all of them still births !

In May 1869, Jean-François’ widow put up for sale a house on 40 Grand’rue.

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[1] FamilySearch database

[2] Frédéric Fischer junior, pharmacien et fabricant de gaz d'éclairage à Luxembourg, Jos. A. Massard (2012)

[3] Courrier du Grand-Duché de Luxembourg, 1 September 1852, page 4

[4] (unless this is the address he previously called “près du Puits Rouge”, in which case he did not move)


(22/02/2021)