Multiplicateur de toutes les forces connues pouvant s’utiliser sur terre et sur mer, ainsi que pour la navigation aérienne
This invention is adverse to all the ideas admitted up to this day, the learned still pretending that a weight whatever cannot produce an effect unless it operates a fall. But new ideas beget progress; and have not new ideas been brought to light these centuries past, and may not new ones again spring besides those admitted to this day ? God's work is not at an end. Let us consider the motion of a man traversing a space, and we will see that there is no falling of his body; displacement is only owing to his equilibrium being broken; it is not his muscular strength, nor his wish of displacement, which produce his backward or forward motion, for he would stand motionless on the perpendicular line if he could not break his equilibrium.
... The motion of the earth is also a proof of the same principle. Might not its rotation upon itself be owing to a change of its centre of gravity produced by the sun acting on its circumference, whose rays dry and lighten the surface, and thus determine its motion ?
A book published in 1870 on the topic of «perpetuum mobile » characterised REBOUR's invention of 1860 as follows:
... A confused lengthy description of the mechanical arrangements follow, succeeded by remarks, which show that manual labour is recommended as an accessory. But the preceding fanatical statements, together with the annexed diagram of this stationary ‘Motor', render further information superfluous.
Il n'est que trop vrai que la science routinière, que possèdent nos célèbres savants, refuse d'admettre toute espèce de nouveaux principes qui seraient en dehors de ceux où ils se sont distingués d’une manière remarquable; ils ne peuvent pas admettre qu’un libre penseur qui ne sort pas de l'Académie des sciences, puisse être logique dans une innovation, en contradiction avec leurs principes; et cependant, n'avons-nous pas malheureusement, à faire remarquer, qu'un certain nombre de nos savants que l'on nomme libres penseurs, cherchent, par leurs écrits, à démontrer que Dieu n'existe pas.
Il serait facile de leur prouver que tout ce qui existe dans la nature se trouve en contradiction avec eux; il serait facile, dis-je, à l'homme de la nature, de leur prouver leur complète erreur; il ne prendrait pas pour cela des livres de sciences plus ou moins erronées; il prendrait dans les éléments naturels des démonstrations visibles et palpables mais leurs réponses ne seraient-elles pas comme celles du corps des ingénieurs en parlant du multiplicateur de force, je le verrais, je le croirais pas.
L'homme ne crée pas les forces; mais l'homme de génie met à profit les inspirations que le grand mécanicien lui envoie; si celui qui reçoit ces inspirations sortait de l'Académie des sciences il repousserait ces inspirations comme erronées et rentrerais dans la théorie de ces libres penseurs qui nient l'existence de Dieu.
Je ne vois pas la médaille du multiplicateur de force du bon côté; je prévois d'avance toute la construction des barricades qui se présenteront devant mon œuvre pour arrêter la marche du problème que j'ai résolu; non seulement, j'aurais à lutter contre des intérêts personnels, mais encore contre une citadelle plus forte: c'est l'amour-propre froissé du corps des ingénieurs. Moi-même, né mécanicien j'étais en contradiction avec mes inspirations: venir dire que la vitesse en mécanique n’exige pas de la force, et venir dire le contraire, que la vitesse donne de la force; plus venir démontrer que plus corps est lourd, plus il est facile à déplacer. En présence de la théorie et de la pratique, n'est-ce pas un paradoxe? Il n'a fallu que des faits du haut à ton âge pratique pour me prouver le contraire. N'appartenant pas à la magistrature commerciale, laquelle adopte adopte des effets sans cause, retournant les choses à rebours, je dois me préoccuper de démontrer les causes pour faire reconnaître les effets, je ne me servirai pas pour cela des explications scientifiques, mais bien des démonstrations à la portée de la masse, pour laquelle ma persévérance a été toujours infatigable. Ce qui me fortifie dans ma détermination, c'est en pensant à Jean-Jacques Rousseau qui disait: je crains l'homme qui ne lit cas livre.
Mes recherches depuis 25 ans, me prouvent que Jean-Jacques Rousseau avait raison. Neuf brevets que j'ai pris consécutivement me donnent la preuve que j'ai bien reconnu les défauts de ma première idée, je ne crains donc pas d'entrer dans la discussion.
N° 27. - Le 28 juillet 1880. — A M. Claude-Joseph-Napoléon Rebour, ingénieur-mécanicien à Paris, représenté par M. Ch.-Aug. München, avocat-avoué, qui a fait élection de domicile, pour lui et pour son mandant, à Luxembourg, en sa demeure; — pour un multiplicateur de toutes les forces connues pouvant s’utiliser sur terre et sur mer, ainsi que pour la navigation aérienne.
[3] FR patent No 120,587, also GB patent No 2,291/1878
(15/02/2021)