Terrassenofen zur direkten Eisendarstellung
Apparate und Verfahrungsweisen zu einer neuen Art der Gewinnung von Eisen und Stahl aus natürlichen oder künstlichen Mischungen
Perfectionnements dans la fonte de minerais de fer et dans le traitement du fer et de l’acier
L'impétrant déclare dans sa demande qu'il a obtenu un brevet d'invention en Prusse, mais il ne mentionne pas la durée de ce brevet, ni les autres états où il a été breveté. Ces renseignements sont pourtant indispensables, d'abord pour fixer l'époque de l'expiration du brevet grand-ducal, cette époque concordant avec celle de l'expiration du brevet étranger, et ensuite pour juger si un brevet d'une durée de cinq ans minimum fixée par la loi, peut encore être accordé, eu égard au temps que le brevet étranger a encore à courir … [2]
Au point de vue du mérite de l'invention du sieur Brodhag, nous ferons encore remarquer ce qui suit:
…
Nous avons l'honneur de vous renvoyer ci-joint la demande …
Nous y joignons un rapport fortement motivé présenté par MM. G. Wittenauer et Ed. Metz, chargés d'examiner le mérite de cette demande.
MM. les experts, en résumé, déclarent que les procédés décrits par Monsieur Brodhag, peuvent avoir réussi dans une expérience de laboratoire, mais ils n'économisent pas de combustible et présentent de grandes difficultés d'exécution. Il n'offrent aucun avantage pour notre industrie métallurgique, l'intérêt général ne saurait en profiter en aucune façon.
Comme au point de vue du mérite de l’invention, MM. les experts ne voient aucun motif qui plaide en faveur de l'octroi du brevet sollicité, la Chambre de commerce dans sa séance du 6 juillet 1876, s'est prononcée contre la prise en considération de la demande du sieur Brodhag.
Les experts nommés par la Chambre de commerce … estiment que les procédés du sieur Brodhag n'économisent pas de combustible et présentent de grandes difficultés d'exécution. Il n'offrent aucun avantage pour notre industrie métallurgique.
Ils concluent au rejet de la demande et la Chambre de commerce s’est ralliée a ces conclusions.
J'ai en conséquence l'honneur de vous renvoyer les pièces qui avaient été produites à l'appui de la demande dont il s’agit.