Les matières macérées, avec 200 kg de farine, étant à une température de 20° Réaumur dans une cuve préparée pour la fabrication de 20 hectolitres d'alcool:
il s'agit d’y introduire à une température de 15°, une combinaison mise en réserve de la fabrication de la veille et composée
1° de 200 l de résidus dits clairs de drèche
2° et de 225 l de matières macérées.
certifié véritable par le pétitionnaire soussigné
Dans le mémoire qui accompagne ma demande de brevet d'invention de 15 ans, du 13 juin dernier, j'ai indiqué le moyen que j'emploie pour produire, sans levure, la fermentation de cette espèce d'eau de vie de grains que l'on appelle généralement génièvre. Craignant que les explications succinctes que j'ai données sur ce nouveau procédé, dont je vous ferai voir les avantages, ne soient pas suffisamment comprises par tout le monde, je viens de nouveau, par la présente demande de certificat d'addition, compléter, s'il est possible, les détails relatifs à cette fabrication. …
In 1870, 24 years later and at the age of 72, BOCKHORST was residing in Luxembourg-city in Auberge Lacav (28 rue du Gouvernement). [3] He was still a distillateur and he made an attempt to validate his earlier invention in Luxembourg through a brevet de perfectionnement.
On 2 February 1870 he filed his application under the title of:
Procédé pour produire la fermentation des matières farineuses à distiller, sans l’adjonction de levure
Les experts sont d'avis que le procédé en question n'est pas fondé sur la science et qu'il ne permet pas la fermentation dans le délai voulu par la loi sur les distilleries, ce qui est prouvé par les essais qu'ils ont faits dans la distillerie la plus importante du pays.
En conséquence la Chambre de commerce et d'avis qu'il n'y a pas lieu d'accorder le brevet demandé.
J’ignore où les experts on pu s’assurer que mon procédé ne permet pas la fermentation dans le délai prévu par la loi. J'opère depuis deux ans dans le Grand-Duché et les distributeurs suivant mon procédé s’en trouvent bien, les certificats joints le prouvent à l'évidence.
Quant à la valeur scientifique de mon procédé je crois inutile de le discuter, la question n'est pas là. Pour les cultivateurs du Pays il est pratique, voilà le principal. Si la loi exige de prouver sa valeur scientifique, je renverrais aux annales du Landwirtschaftsrath de Berlin de janvier à juin 1870 où la question est traitée à ce point de vue.
Ce que la loi exige c'est que le procédé soit nouveau. Or, mon procédé était nouveau lors de mes premiers brevets, c'est évident. Pour l'adapter à la législation du Pays et prévenir ainsi le reproche avancé par la commission, je l'ai profondément modifié et perfectionné.
C'est pour ce perfectionnement que j'ai l'honneur de venir solliciter un brevet qui ne peut m’être, j'en suis convaincu, refusé en droit. Pour l'application, je m'en charge et si je ne réussissais pas, ce que les attestations produites viennent de contredire, moi seul j'en supporterai la conséquence, la responsabilité des experts n'est pas en jeu et leur perspicacité pourrait bien être mise en défaut d'après les certificats joints que je pourrais multiplier à l’infini.
Dans l'attente d'un accueil favorable …
… nous avons été saisis de la réclamation du sieur A. Bockhorst, contre la décision gouvernementale, …. s’appuyant sur un certificat de trois distillateurs, dont la valeur ne peut être appréciée par notre collège.
Nous nous référons au rapport des experts et à l’avis exprimé sur cette demande par notre lettre du 4 juillet 1870.
The Government wrote to BOCKHORST :
… j’ai l'honneur de vous informer que les motifs que vous avancez dans cette nouvelle demande ne sont pas de nature à pouvoir me faire revenir sur la décision que je vous ai notifiée.
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[1] FamilySearch database (G4M6-SFK)
[4] Report drafted by Fischer in old German handwriting (still to be transcribed)