119 - Antoine BOCKHORST (1798 - ) [1]

Anton BOCKHORST was born in 1798 in Münster (Westphalen, Germany). In June of 1846 he resided in France and his occupation was distillateur. At the time he invented a « moyen de produire, sans levure, la fermentation de l’eau de vie des grains » and he obtained a patent for this invention in France [2] and a corresponding patent in Belgium.

In his initial French patent BOCKHORST explained his invention in only a few lines:

Les matières macérées, avec 200 kg de farine, étant à une température de 20° Réaumur dans une cuve préparée pour la fabrication de 20 hectolitres d'alcool: 

il s'agit d’y introduire à une température de 15°, une combinaison mise en réserve de la fabrication de la veille et composée 

1° de 200 l de résidus dits clairs de drèche 

2° et de 225 l de matières macérées.

certifié véritable par le pétitionnaire soussigné

By November of 1846 BOCKHORST must have realised that the description of his invention was hardly intelligible since he filed an additional application which starts off with:

Dans le mémoire qui accompagne ma demande de brevet d'invention de 15 ans, du 13 juin dernier, j'ai indiqué le moyen que j'emploie pour produire, sans levure, la fermentation de cette espèce d'eau de vie de grains que l'on appelle généralement génièvre. Craignant que les explications succinctes que j'ai données sur ce nouveau procédé, dont je vous ferai voir les avantages, ne soient pas suffisamment comprises par tout le monde, je viens de nouveau, par la présente demande de certificat d'addition, compléter, s'il est possible, les détails relatifs à cette fabrication. …

In 1870, 24 years later and at the age of 72, BOCKHORST was residing in Luxembourg-city in Auberge Lacav (28 rue du Gouvernement). [3] He was still a distillateur and he made an attempt to validate his earlier invention in Luxembourg through a brevet de perfectionnement

On 2 February 1870 he filed his application under the title of:

Procédé pour produire la fermentation des matières farineuses à distiller, sans l’adjonction de levure 

Eugène FISCHER, président de la Commission d’agriculture and Gustave SCHOMMER, pharmacien were asked to examine the invention. The two experts visited 3 distilleries (Sandweiler, Niederanven-Hohenhoff and Steinsel) and reported to the Chambre de commerce on 21 June 1870 [4].

The Chambre de commerce summarised the experts' findings on 4 July 1870 as follows:

Les experts sont d'avis que le procédé en question n'est pas fondé sur la science et qu'il ne permet pas la fermentation dans le délai voulu par la loi sur les distilleries, ce qui est prouvé par les essais qu'ils ont faits dans la distillerie la plus importante du pays. 

En conséquence la Chambre de commerce et d'avis qu'il n'y a pas lieu d'accorder le brevet demandé.

The Government informed the inventor of the refusal of the patent on 19 July 1870.

Six months later, on 9 January 1871, BOCKHORST protested in a letter to the Government:

J’ignore où les experts on pu s’assurer que mon procédé ne permet pas la fermentation dans le délai prévu par la loi. J'opère depuis deux ans dans le Grand-Duché et les distributeurs suivant mon procédé s’en trouvent bien, les certificats joints le prouvent à l'évidence. 

Quant à la valeur scientifique de mon procédé je crois inutile de le discuter, la question n'est pas là. Pour les cultivateurs du Pays il est pratique, voilà le principal. Si la loi exige de prouver sa valeur scientifique, je renverrais aux annales du Landwirtschaftsrath de Berlin de janvier à juin 1870 où la question est traitée à ce point de vue. 

Ce que la loi exige c'est que le procédé soit nouveau. Or, mon procédé était nouveau lors de mes premiers brevets, c'est évident. Pour l'adapter à la législation du Pays et prévenir ainsi le reproche avancé par la commission, je l'ai profondément modifié et perfectionné. 

C'est pour ce perfectionnement que j'ai l'honneur de venir solliciter un brevet qui ne peut m’être, j'en suis convaincu, refusé en droit. Pour l'application, je m'en charge et si je ne réussissais pas, ce que les attestations produites viennent de contredire, moi seul j'en supporterai la conséquence, la responsabilité des experts n'est pas en jeu et leur perspicacité pourrait bien être mise en défaut d'après les certificats joints que je pourrais multiplier à l’infini.

Dans l'attente d'un accueil favorable …

The Government passed the message on to the Chambre de commerce which was not willing to reopen the discussion:

… nous avons été saisis de la réclamation du sieur A. Bockhorst, contre la décision gouvernementale, …. s’appuyant sur un certificat de trois distillateurs, dont la valeur ne peut être appréciée par notre collège.

Nous nous référons au rapport des experts et à l’avis exprimé sur cette demande par notre lettre du 4 juillet 1870.

The Government wrote to BOCKHORST :

… j’ai l'honneur de vous informer que les motifs que vous avancez dans cette nouvelle demande ne sont pas de nature à pouvoir me faire revenir sur la décision que je vous ai notifiée.

Shortly before the decision of the first refusal was issued in 1870, BOCKHORST had a notice published in the local press criticising the current legislation which, according to him, penalised the small volume distillers and had damaging effects on the environment [5]. He praised the advantage of his invention which above all, he claimed, allowed higher production levels and signed as “BOCKHORST, breveté à Luxembourg”.

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[1] FamilySearch database (G4M6-SFK)

[2] FR patent No 3,694

[3] This was probably just an address for service, given to avoid having to contract a local representative

[4] Report drafted by Fischer in old German handwriting (still to be transcribed)

‍ [5] L’UNION, 13 June1870, page 3

(19/02/2021)