Pneumatic method for the inoffensive removal of all fluids, solids, and gases from water-closets or privies and their conduits, and of storing said materials so that they may be applied in the natural unchanged form to agriculture and other branches of industry.
By the Liernur system the sewage is collected from a neighbourhood of half a dozen to a dozen blocks to a locally central tank by exhausting the air from that tank, and then opening in succession the valves of the drain pipes which come from different subdivisions of the local neighbourhood, thus permitting the air to rush in from the outside atmosphere through the pipe, and carrying with it the sewage matter.
The collection of the sewage being thus effected, it is removed by similar atmospheric pressure into air-tight tanks on wheels and then hauled away for dumpage wherever desired; or, in place of the wheeled tank, a main pipe leads from each local tank to a larger central tank into which the sewage is drawn by the creation of a partial vacuum therein, as in the case of drawing it from the neighbourhood houses to the local tank; and so the sewage from all of the local tanks about a town is thus collected into a central station, there to be disposed of as may seem best fitting.
It will be seen from the foregoing that the Liernur system is essentially a collecting system. There must always be a tank at the outfall end of the pipe wherein to create the partial vacuum and draw the sewage matter by atmospheric pressure from the other end of the supply tube, whether it (the pipe) comes from the house where the sewage matter is produced or from a local tank, where it has been collected, to the general central tank where treated for purification.
This system must then always be combined with some other system for the ultimate disposal of the liquid of the sewage. When collected it must he conducted away by gravity to its ultimate outfall, or must be forced artificially away to a like point of disposal.
Système pneumatique de vidange de villes
Le système en question est basé sur l'action de la pression atmosphérique dans le vide; en cela il ne présente rien de nouveau; mais ce qui différencie particulièrement ce système c'est la suppression des fosses d’aisances, ces foyers d'infection permanents dans l'intérieur des habitations, véritable progrès sous la rapport de l'hygiène; mais malheureusement ce système est par cela trop idéal pour être appliqué dans une ville existante; son exécution entraînerait la transformation radicale de l'état actuel de nos fosses d’aisance, et exigerait, en outre, la pose d'un nouveau réseau de tuyaux analogue à celui d'une conduite d'eau ou de gaz. Pour une ville, ou quartier de ville, que l'on construirait à neuf, et où l'on disposerait les choses en conséquence, ce système irait parfaitement, en supposant toutefois le fonctionnement sans entraves, ce qui est douteux.
… Nous avons de la peine à croire que tout ce qui pourra être jeté dans le tuyau de chute, quelques vieux habits, haillons, vieilles bottes, pierres comme disent les inventeurs, puisse toujours s'en dégager aussi facilement qu'ils se plaisent à le croire. En effet par l'entonnoir on peut faire passer des objets solides passablement étendus dans le sens de la longueur qui pourront avoir bien de la peine à passer par les parties courbes du tuyau commun;
… Enfin, en ce qui concerne les objets dont il est fait mention sous les paragraphes 8, 9, 10 et 11, ce n'est pas le mode de mise sous sol des excréments humains qui présente une idée nouvelle et qui mérite d'être signalé; il serait vraiment à désirer, tant dans l'intérêt de l'agriculture que de l'hygiène publique, que les excréments humains puissent être enfouis et incorporés au sol de la manière décrite par les demandeurs; l'air ambiant ne serait plus affecté d'une manière aussi désagréable et aussi nuisible qu'il est aujourd'hui aux environs de la ville, le long des promenades publiques. Mais il est à craindre craindre que la charrues imaginée par les inventeurs ne présente trop de sujétion dans la pratique.
En résumé, nous disons que le procédé de vidange des latrines de ville, et le mode de mise sous sol du produit de cette aspiration, conçu par les sieurs Liernur-Krepp & Cie, constituent un véritable progrès au point de vue de l'hygiène publique; mais que les inventeurs paraissent avoir plutôt eu en vue des villes à construire que des villes existantes, attendu que leur système ne s'adapte pas à l'état actuel des latrines, et que les propriétaires de maison y regarderaient à trois fois avant d'entreprendre des travaux de changement plus ou moins gênants et coûteux, et sans avoir une garantie complète du fonctionnement régulier du système.
Nous sommes pourtant d'avis, vu qu'il y a perfectionnement, d'accorder le brevet demandé.
In the booklet, KREPP explained:
…it is our pleasing duty to state that, by way of setting a good example, the first move in this direction was made by H.R.H. Prince Henry of the Netherlands, who, after listening to Captain Liernur's explanations, and patiently investigating all details, at once recognised the immense benefit to be derived from this invention for his country, and, as alluded to in our preface, not only graciously promised his personal influence and support, but recommended its immediate adoption in various towns in the Grand Duchy of Luxemburg. (Many towns in this really healthy and beautiful country have suffered repeatedly from cholera; above all last year, when that fell disease actually decimated several places. The cause could only be found in their ill-constructed dwellings, which, in most cases, have large cesspools in the cellar, emitting most offensive effluvia. To remove this evil, and to fertilise at the same time large barren tracts, is Prince Henry's chief desire.)
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[2] Michael J. Douma, A Dutch Confederate, Low Countries Historical Review, Volume 132-2 (2017), pp. 27-50
[3] The Lancet, Volume 172, ISSUE 4428, pp.110-113, July 11, 1908
(13/03/2021)