Barrière mobile de passage à niveau de chemin de fer pouvant être manoeuvrée jusqu’à une distance de mille mètres
Cette barrière pivotant sur un poteau auquel est adoptée une poulie qui est mise en mouvement par un petit treuil avec lequel il communique par un courant de fil de fer supporté par des potelets, est armé d'un contrepoids en fonte pour équilibrer le poids de la lice de fermeture.
Elle est munie d'une serrure avec déclic qui fonctionne au moyen d'un deuxième fil de fer adopté sur le treuil précédemment indiqué, le tout pouvant être mis en mouvement avec si peu de force, qu'une femme suffit pour ouvrir et fermer la barrière à mille mètres de distance.
… considérant que le système de barrière présenté par le sieur Camus peut être employé avec avantage sur les chemins de fer, lorsque deux passages à niveau voisins sont distants de moins de mille mètres, considérant que ce système a du reste était essayé avec succès par le dit sieur Camus sur nos chemins de fer,
considérant que, conformément à l'article 2 de la loi du 25 janvier 1817, le système constitue bien une invention puisqu'il n'a jamais été employé par aucun autre que par le pétitionnaire,
concluent, à ce qu'il soit fait droit à la demande du sieur Camus Polydor, et lui soit accordé un brevet pour un terme de cinq années.