47 - Veuve RICHARD-BARTH (1814 -) (2) [1]

Jeanne RICHARD-BARTH refiled on 29 December 1852 the application filed earlier in the year, in March (see No 46).

This time she only applied for a brevet d’importation and added additional documentary support for the application. The title remained the same:

Crémones ou fermetures d’espagnolettes en fonte

On 19 July 1853, the Chambre de commerce, gave the following opinion:

La pétitionnaire ayant levé la fin de non-recevoir qui avait motivé l’avis de notre collège, contraire à cette demande, en date du 4 mai 1952, et sur le rapport des adjoints que nous avons adressés également, nous sommes d'avis qu'il il y a lieu d'accorder à la dame veuve Richard un brevet d'importation pour le terme de cinq années.

The Administrateur général de l’Intérieur was obviously convinced of the merits of the invention and the corresponding objects to be imported and manufactured in the Grand Duchy; he made the following recommendations to Prince Henri in La Haye:

Les avis des experts et du susdit collège, que j'ai l'honneur de soumettre très respectueusement à Votre Altesse Royale, se prononcent en faveur de cette demande. Le grand avantage de ce système consiste tant dans la simplicité des mouvements que dans la solidité des parties qui le composent; il est fabriqué en fonte et est ainsi accessible à toutes les fortunes; l'élégance des formes dont la fonte est susceptible place ces fermetures au-dessus de celles au fer forgé, dont les prix sont très élevés, lorsqu'elles offrent des ornementations. Ce système est donc un grand progrès dans la serrurerie, et il importe de faciliter l'introduction dans le Grand-Duché, en accordant le brevet demandé. 

La pétitionnaire se donnant beaucoup de peine pour pourvoir à l'existence de sa famille, dont après la mort de son mari elle était le seul soutien, j'ai l'honneur de proposer de lui accorder ce brevet au droit minimum, de 42 fr 33 centimes.

The patent was granted on 19 August 1853 and the grant was advertised in the local press [3]. Veuve RICHARD-BARTH warned her competitors in very clear terms … the so-called quotation from the arrêté royal is of course taken from the description that she drafted and filed herself, and had not been endorsed by Prince Henri

In 1855 Jeanne BARTH got married again to Pierre WIESENBACH a serrurier residing in Arlon. In 1857, when her second child with WIESENBACH was born, she lived in Arlon and she was still reported living in Arlon in 1884 when her daughter Marie Elise got married there. She must have left the Luxembourg business in the hands of her eldest son Jean (Pierre Prosper) PROBST, born in 1836. 

Jean PROBST himself obtained Luxembourg patents in later years (see No 125, No 153, No 212 and No 281).  

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[1] FamilySearch database

[2] FR patent No 3,208 

[3] Courrier du Grand-Duché de Luxembourg, 22 October 1853, page 4

(25/02/2021)