Nouveau système mécanique à enrayer
Les mécaniques à enrayer employées actuellement dans la carrosserie ont plusieurs graves inconvénients:
1° Elles sont très encombrantes et nuisent à l'ouverture des portières de coupé, ailes de milord, etc.
2° Le bruit produit par le frottement du patin sur la roue, effraye les chevaux fougueux et cause de nombreux accidents.
3° Comme il y a toujours un certain jeu latéral entre le moyeu de la roue et la fusée de l’essieu, il arrive souvent que le patin s’engage contre la face latérale intérieure de la jante, empêche la roue de tourner et tend à chasser hors de l’essieu, etc.
Mon nouvel appareil a pour but de remédier à tous ces inconvénients, ainsi qu’on le verra par la description que j'en donne, en m’aidant du dessin ci-annexé:
Le point principal de mon système d’enrayage consiste dans l'application sur l’essieu d'un disque A rendu solidaire avec le moyeu B de la roue. Ce disque, de grandeur variable suivant les véhicules, est en cuivre recouvert d'une rondelle d'acier demi-rond et trempé suivant modèle. Il peut être d'ailleurs entièrement en acier ou en tout autre métal convenable.
Le disque d’enrayage est muni, sur une de ses faces, de nervures saillantes (généralement au nombre de quatre) qui s'engagent dans le bois du moyeu pour établir une solidarité parfaite, qui est complétée par quatre vis. C'est sur ces disques que vient frotter le patin D généralement en bois, mais qui peut être aussi en caoutchouc, en bronze, en fonte, etc …
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[4] Le duc est une automobile basse découverte …
[5] L'indépendance luxembourgeoise, 26 October 1879, page 3
[6] L'indépendance luxembourgeoise, 9 September 1880, page 4