78 - RITTER [1]

RITTER was Königlicher Kreis-Baumeister in Trier.

He had obtained a patent in Prussia on 30 November 1863 for a novel “Glocken-Aufhängung und Schwingung”.

On 28 May 1864 RITTER applied for a brevet d’importation under the title of 

Nouvelle méthode de suspension et de balancement de cloches

He submitted a description of his invention in print-set and provided professional drawings.

The object of the invention as defined by RITTER was the following:

Beschreibung einer neuen Glockenaufhängung und Schwingung unter andern mit den Vorteilen gegen die jetzige Einrichtung, dass dazu eine ungleich geringere, circa 1/4 der bisherigen Zugkraft erforderlich wird, in kleinen Türmen größere Glocken als bisher möglich, angebracht, oder die Türme für die bisherige Glockengröße enger und leichter gebaut werden können, die Glockenstühle nicht so groß und nicht so stark zu sein brauchen, kaum fühlbar erschüttern und mehrere zusammenläutende Glocken, ob groß oder klein, in gleiche Schwingung zu bringen sind.

Die fragliche Aufhängung und Schwingung erfolgt hierbei nicht, wie dies zur Zeit üblich ist, mittels zweier Zapfen in Pfannen, vielmehr mittels einer gusseisernen, an jeder Seite der Achse oder des Schwungklotzes f befestigten, im Bilde eiförmigen Schwungscheibe c, welche sich auf einer durch zwei Schrauben d auf den beiden entgegen liegenden Rahmen g des Glockenstuhles befestigten, also Pfanne dienenden gusseisernen Schiene b mit der Glocke wiegenartig hin und her schwingt, und für den gegenwärtigen Fall die in der Seiten-Ansicht durch punktierten Linien angedeutete Glockenschwingung ermöglicht, eine Schwunghöhe, welche mit größeren Glocken zur Zeit gar nicht erreicht wird. 

Die Pfanne b besitzt auf der der Glocke zu gewandten Seite zur Verhütung jeglichen Verschiebens der Scheibe c sie einem aufgekrämmten Rand, und auf ihrer unteren Fläche zur Verstärkung resp. festern Einlassung in den Rahmen g eine Rippe. Diese in der Mitte der Pfanne befindliche Rippe hat die halbe Länge der Pfanne. 

Zwischen jener Rippe und den Enden der Pfanne ist noch eine kleine Querrippe v v zu gleichen Zwecke angebracht.


Experts Charles ARENDT, architecte de l’Etat and Maximilien LION, horloger-mécanicien examined the invention on behalf of the Chambre de commerce. They issued a lengthy report (drafted by Arendt) which concluded:

Toutefois, le système de Monsieur Ritter étant un perfectionnement du système Dutot, breveté en France [2], il pourrait bien également, et sans que cela engage le pays de s'en servir, être breveté chez nous. 

Nos administrations communales et nos fabriques d'église ont trop d’intuition et de sens pratique, ils sont trop bons économistes pour abandonner le système Goussel [3], dont ils commencent à apprécier les avantages, en faveur d'un nouveau système dix fois plus coûteux, trop compliqué et d'un entretien onéreux.

On 30 July 1864 the Government wrote to Son Altesse Royale Monseigneur le Prince Henri in La Haye:

Le sieur Ritter, architecte royal du cercle de Trèves, a produit les pièces ci-jointes afin d'obtenir un brevet d'importation de cinq années pour un nouveau système de suspension et de balancement des cloches. 

La description et le dessin présentés par le sieur Ritter à l'appui de sa demande ont été examinés par deux experts nommés par la Chambre de commerce, et celle-ci, sur le vu du rapport des experts, s'est prononcée pour l'accueil favorable de la demande dont il s’agit.

Le sieur Ritter ayant obtenu un brevet d'invention en Prusse à raison du système qu'il a découvert, il peut craindre que des ouvriers employés par lui, ne cherchent à l'introduire à l'occasion dans le Grand-Duché, et ne lui occasionnent de cette manière des pertes.

Le pétitionnaire s'étant donné bien des peines pour perfectionner successivement le système à raison duquel il a obtenu un brevet d'invention en Prusse, où il est fonctionnaire public, je suis du très respectueux avis, Monseigneur, d'accord avec les délibérations prises par le Gouvernement en conseil, qu'il y'a lieu de lui accorder le brevet d'importation qu'il sollicite afin de lui garantir aussi dans le Grand-Duché le bénéfice de son invention, et fixer à 50 Fr. les droits à payer pour lui du chef dudit brevet.

The patent was issued on 6 October 1864.

Judging from the various publications appearing in the German press at the time, RITTER’s invention was much appreciated by the church communities:

RITTER’S invention was also put into practice in Luxembourg in the year 1866 [4], contrary to what experts ARENDT and LION thought would happen in Luxembourg, as stated in their report to the Chambre de commerce in 1864.

On 6 April 1866 RITTER reported to the Government that he had fulfilled the requirements of Art. 8 of the Patent Law, namely that the invention had been put into practice in the « Liebfrauenkirche » in Luxembourg. The patent thus continued to be in force and had become enforceable [5].

In support of this fact, he submitted a statement signed by François EYDT, Stadtbaumeister, confirming that a bell according to Ritter’s method had been installed in the « Liebfrauenkirche ». [6]

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[1] Ritter’s first name is not known, his family name was preceded by his title rather than by his Christian name, i.e. he was known as « Kreisbaumeister Ritter ».

[2] FR patent No 20,129

[3] FR patent No 27,346

[4] see « Patents in action » RITTER

[5] Art. 8. Un brevet d’invention sera déclaré nul pour les causes suivantes:

… c. Lorsque l’acquéreur, dans l’espace de deux années, à compter de la date de son brevet, n’en aura pas fait usage, sinon pour des raisons majeures dont le gouvernement jugera.  

[6 ] François Eydt was architecte de la Ville de Luxembourg, while « examiner » Charles Arendt was architecte de l’Etat.               

‍         (30/11/2021)