72 - Alexandre Augustin MOREAU (1824 - 1898) (2) [1] [2]

MOREAU, resident in Luxembourg in 1861 when he filed his patent application, was born in Arcis sur Aube, near Troyes in France and he was married to Justine Gabrielle QUENTIN from Troyes. 

Daughter Octavie was born in Gent (Belgium) in 1848 and daughter Victorine was born 1849 in Rotterdam (Holland), showing that MOREAU moved around a bit before he settled in Luxembourg sometime between 1850 and 1860.

MOREAU was fabricant de tricots when he filed a French patent application on 5 March 1861 for: perfectionnements apportés dans les métiers circulaires à tricoter. [3]

On 16 March 1861, MOREAU applied for a brevet d’importation in Luxembourg based on his French patent application and he declared that he was a resident of Luxembourg and that his occupation was fabricant de bonneterie

The patent application carried the rather explicit title of:

Système de souteneuse mobile et tournante, applicable aux métiers circulaires à tricot

and he added: quelque soit d'ailleurs le système de métier ou de mailleuse employé, et quelque soit le genre de tricot à obtenir.

MOREAU explained:

L'invention pour laquelle je réclame un brevet de 15 ans, consiste en un système de souteneuse mobile et tournante, applicable au métier circulaire à tricot en usage jusqu'à ce jour.

Cette souteneuse est mobile, en ce qu'elle peut monter et descendre et permettre ainsi que le réglage bien exact de la grandeur des mailles; tournante, en ce qu'elle consiste en une roue ou molette montée folle sur un axe fixe, ce qui lui permet de recevoir et d'obéir à la pression des mailleuses et des aiguilles, et de rendre ainsi le métier plus doux à conduire.

Experts EYDT and GODCHAUX, appointed by the Chambre de commerce as examiners, wrote a very thorough report about the merits of MOREAU’s system, comparing it mainly to the system used by CLESSE (see No 21b) which system was very familiar to them. They concluded:

Le mécanisme est ingénieusement combiné de manière que l'obliquité de la roue reste assurée, soit en la remontant ou en la descendant par une seule vis de rappel.

D'après ce qui précède, nous pensons donc qu'il il y a lieu d'accueillir favorablement ce perfectionnement, qui a dû coûter beaucoup de recherches et de peines à son inventeur.

Eydt & Godchaux

The Chambre de commerce, in an effort to protect its members from an excessive term of the exclusive right to be granted, made the following recommendation to the Government:

D'après le rapport ci-joint des experts M.M. Eydt, architecte et Godchaux, fabricant, favorables à cette demande, la Chambre de commerce est d'avis qu'il y a lieu de le prendre en considération, sous la réserve de limiter la durée du brevet d'invention à 10 ans, en raison de l'importance de l’objet.

The Gouvernement did not agree with limiting the term of the patent to 10 years on the following grounds:

Comme les commissaires qui ont examiné la demande dont il s'agit déclarent que l'invention de la souteneuse mobile a dû coûter beaucoup de recherches et de peines à l'inventeur, il ne peut que paraître équitable de le laisser profiter des fruits de ses sacrifices durant le temps pour lequel il veut en jouir, c'est-à-dire, pendant 15 ans, surtout que l'industrie à laquelle l'invention profitera n'est pas très répandue, de sorte qu'il ne peut retirer des bénéfices bien considérables de son invention, laquelle, après tout, est sa propriété exclusive.

The patent was granted on 18 July 1861 for a duration of 15 years against the payment of 150 fr.

Through the advertisements for the recruitment of Tricotnäherinnen published in the press it is possible to retrace the history of MOREAU’s business on Fischmarkt:

  • around 1872 he associated with J.-P. Decker industriel,
  • around 1876 he operated again as « Tricotfabrik Moreau »,
  • around 1877 he sold his business to Emile Berchem & Liesch.


MOREAU, the citizen

MOREAU’s eldest daughter Octavie married in 1876 Pierre HANSEN from Merl-Hollerich and settled in Luxembourg; she had 2 daughters.

MOREAU’s wife Justine QUENTIN, separated from him in 1880 and decided 13 years later to bring this to the attention of the public through the following notification in one of the local papers in 1893:

‍ Judging from this notice, MOREAU left Luxembourg prior to 1880 but later returned to Luxembourg where he died mid-April 1898 in Luxembourg-city, in 2 rue Saint Michel, the address of his former business. When MOREAU died, his wife Justine Gabrielle QUENTIN was still alive, but living in Troyes. A medical doctor rather than a family member filed the death declaration at the municipality. 

MOREAU’s house on the Marché-aux-Poissons was put up for auction by his heirs in mid-July 1898, soon after his death.

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[1] FamilySearch database

[2] industrie.lu

[3] FR patent No 48,756 

(26/02/2021)